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Nous ont ils menti ?

Cette question est sur toutes les lèvres des Tunisiens qui se posent la question sur la résurgence rapide du virus du COVID-19 en Tunisie ou toutes les régions sont touchées. J’ai essayé de comprendre ce constat et

je vous livre le fond de ma pensée

La première vague de la pandémie du coronavirus, a fait beaucoup de victimes dans plus de 187 pays  et a mis leurs économies en crise.

En Tunisie , le gouvernement de l’epoque a mis en place des mesures barrieres comme le reste des pays ( Confinement, distanciation sociale, utilisation des moyens de préventions comme les gestes barrières) que l’agence mondiale de la santé le préconisait. Il avait fermé  les frontières et avait instauré l’obligation de test PCR pour les personnes souhaitant voyager en Tunisie, et à même mis aux tunisiens résidants à l’Etranger le mesure d’un confinement obligatoire de sept jours dans un hôtel chois par les autorités et aux frais des voyageurs et une semaine de confinement volontaire au sein de la famille. Mesure qu’il n’a pas souhaité mettre en place pour les touristes étrangers. Il avait seulement mis en place un protocole sanitaire à respecter pendant les circuits touristiques, et les visites des monuments.

 A la sortie du confinement le 27 juin 2020, et âpres la réouverture des frontières, le ministre de la santé de l’époque  affichait des résultats  insolents a la face du monde et un bilan qui faisait pâlir de jalousie, des pays olus développés  et dont le secteur hospitalier est plus performant que celui de la Tunisie. Comment ont il fait ?

Comment ont-ils fait ?

Depuis le mois d’août, les observateurs  ont constaté une recrudescence des cas de contagion et le nombre de personnes atteintes ne cesse de croitre aussi que le nombre  des décès.

Pour être fran

Je commence  personnellement a douter de la sincérité des informations  données sur l’état de la crise lors de la première vague.

Il y’avaient plusieurs clusters qui étaient tenus sous silence pour ne pas dévoiler la réalité de la crise  et faire croire  à une politique de prévention et de lutte contre le virus montée de toute pièce et tromper l’opinion publique sur l’étendue de la pandémie.

Sinon comment pouvons nous  expliquer  la résurgence rapide et fulgurante de la pandémie, à tel point qu’après  deux mois , la Tunisie  est portée sur la liste  rouge des pays  à risque  et pour couronner ce constat , l’union européenne a publié une liste des pays dont les ressortissants ne peuvent plus voyager sur le territoire des pays de l’union à compter du 28 octobre. La Tunisie, le canada, la georgie, et l’Indonésie font partie de cette short List.

Le nombre croissant des victimes du virus et le nombre de cas de décès, qui sont en croissance  et varie d’une région a l’autre, et aucune n’est épargné, nous incite aujourd’hui a nous poser la question, sans aucune arrière pensée.

MBA

Expert en Politiques publiques et sociales

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